Lorsque vous vous rendez dans un endroit où le climat et les pratiques sanitaires sont différents de ceux de votre pays, vous avez un risque accru de développer la tourista. Elle est causée par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés. Heureusement, la tourista n’est généralement pas grave chez la plupart des gens, elle est simplement désagréable. Cet article se propose de vous montrer comment éviter la tourista pendant un voyage après l’avoir définie.

La tourista : qu’est-ce que c’est ?

La tourista ou diarrhée du voyageur est souvent utilisée comme un terme générique pour toutes les maladies allant des maux de ventre aux selles molles pendant ou après un voyage. Il peut s’agir d’un simple excès de gaz ou d’une variété de symptômes qui peuvent survenir à la suite d’un changement dans les types d’aliments ou de boissons auxquels vous êtes habitués, ou, le plus souvent, d’une contamination des aliments ou des boissons. Et il n’y a pas que les aliments et les boissons. Il suffit parfois de se toucher la bouche ou le nez avec des mains contaminées.

Comment prévenir la tourista ?

On parle souvent de l’importance de choisir avec soin des aliments et des boissons « sûrs » à consommer. Il est fortement recommandé que les aliments soient fraîchement cuits et brûlants. De tels aliments sont plus sûrs que ceux d’un buffet qui sont restés sur place pendant des heures. L’eau doit être embouteillée et scellée, ou bouillie. L’alcool est acceptable, mais pas les glaçons.

Il arrive cependant que des personnes fassent tout ce qu’elles sont censées faire en matière de sélection des aliments et des boissons et tombent quand même malades. Souvent, c’est vraiment le manque d’hygiène dans l’industrie alimentaire qui est en cause. La contamination peut se produire n’importe où, depuis le moment où l’aliment sort du sol jusqu’au préparateur ou au serveur.

Les aliments peuvent être contaminés à n’importe quel moment de ce parcours. L’hygiène du restaurant et du personnel de restauration peut donc échapper au contrôle du voyageur, mais ces deux éléments jouent un rôle dans la transmission de la maladie. Et parfois, ce sont les voyageurs qui se contaminent eux-mêmes. N’oubliez pas : essayez de vous nettoyer les mains avant de manger, que ce soit avec de l’eau et du savon ou un désinfectant pour les mains. Vous devez également éviter de vous toucher le visage, la bouche ou les muqueuses avec vos mains.

Comment diagnostique-t-on la diarrhée du voyageur ?

Votre prestataire de soins vous interrogera sur vos antécédents médicaux et vos symptômes. Il vous interrogera sur vos voyages récents. Il se peut également que vous subissiez une culture des selles ou d’autres tests. Une culture de selles est réalisée en prélevant un petit échantillon de selles. Il est ensuite envoyé à un laboratoire pour vérifier la présence de bactéries, de virus et de parasites. Si vos symptômes durent plus de 10 à 14 jours, vous pouvez toutefois subir d’autres tests.

Comment traite-t-on la tourista ?

La diarrhée du voyageur disparaît souvent en quelques jours. Souvent, le seul traitement consiste à remplacer les liquides. On vous dira peut-être de boire beaucoup de liquides. Il peut s’agir de bouillon clair, de soda plat ou de jus. Vous aurez peut-être besoin d’antibiotiques ou d’autres médicaments si vos symptômes ne s’améliorent pas. Il vaut mieux donc l’éviter pour ne pas en arriver là !